{Lecture} Vous êtes fous d’avaler ça !

Voilà j’ai fini le livre « Vous êtes fous d’avaler ça » de Christophe Brusset il y a quelques semaines et je vais pouvoir enfin vous en parler. Alors, autant dire tout de suite que ce n’est pas un recueil de jolies choses sur l’agro-alimentaire, vous vous en doutez et que tout le secteur en prend pour son grade MAIS ça permet quand même de se rendre compte de certaines pratiques. Sur plusieurs chapitres (qui se lisent très facilement), l’auteur qui a passé 20 dans le secteur de l’agroalimentaire et plus spécifiquement en tant qu’acheteur, nous passe en revue toutes les pratiques du secteur qui font bien flipper.

Bien sûr il faut faire la part des choses entre le livre qui parfois pousse un peu les traits (du moins je l’espère ^^) et la réalité qui n’est clairement pas rose, bien sûr vous pouvez le lire au deuxième degré mais j’avoue que beaucoup de choses qu’il dit recoupe des reportages que j’ai déjà vus (comme les sauces tomates chinoises avec des tomates qui pourries ou la notion du bio qui n’est pas tout à fait la même d’un pays à un autre).

Christophe Brusset raconte surtout des anecdotes concrètes sur des choses qui lui sont arrivées dans son entreprise, entre les exigences de la grande distribution, un chef pas du tout regardant sur les normes, des chiffres ou analyses qu’on arrive à contourner, des marchandises plus que déplorables (je vous épargne les crottes de souris dans les épices en poudre ?) ou encore les emballages carton qu’on imagine « propre » mais qui sont remplis de merde… bref ça calme un peu, beaucoup même.

Alors oui la solution, celle qu’il prône aussi, c’est de manger au maximum local et pas transformé, on s’en doute. Il ne parle d’ailleurs pas forcément du bio, ou alors du bio mais français, pas chinois. Alors j’ai fouillé dans mes placards et j’ai fait la liste des trucs transformés que j’utilise encore pour essayer de changer :  les gâteaux pour enfants (même si j’essaie d’en faire un maximum moi-même), le coca zéro (oups), les gateaux apéro qui trainent au fond du placard…

Tout le reste n’est pas transformé, ouf.

Pour la sauce tomate, j’utilise la marque, la seule que j’ai trouvée qui utilise des tomates d’Italie et qui transforme en Italie. Pour toutes les autres marques, on ne connait pas la provenance des tomates, même les sauces bio. Si vous avez d’autres noms, allez y en commentaire ? Pour les autres produits, en fait il est très difficile de connaitre la provenance des matières premières et c’est ça le problème je trouve…

En conclusion, si vous avez l’occasion de lire ce livre faites-le, ça permet de voir les belles dérives qu’il y a dans le secteur et d’être un peu plus informé.

 

8 comments

    1. La seule chose est de regarder l’origine du produit, si y’a marqué “made in france” et qu’en plus il est bio, t’es sûre d’avoir du bio français. Si c’est marqué “EU” c’est déjà plus vague mais les normes sont assez bien suivies. Le “pire” (mais qui restera toujours mieux que le non bio d’origine inconnue) c’est le bio où tu ne contrôles pas le pays d’origine, du coup c’est (d’après le bouquin et mes recherches) probablement de Chine… La plupart du bio grande distribution provient de là (sauf mention contraire) mais c’est toujours mieux que le pas Bio, je sais pas si c’est clair 😀
      1. merci julie. si si c’est clair : made in france : OKOK; EU : OK, on ne sait pas : c mieux que rien 😉 mais bon, il m’arrive régulierement de prendre du bio grande distrib alors c’est pas cool d’apprendre que ce n’est pas les “bonnes” normes 🙁 tant pis, j’essaierai de faire plus attention maintenant. merci
        1. C’est pas que ce ne sont pas les bonnes normes, c’est juste que la législation n’est pas la même, ça sera toujours mieux que le reste, faut pas l’oublier 🙂 Moi aussi j’achète des trucs pas bio, y’a aussi le prix qui joue, parfois le goût, on fait au mieux <3

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